De nombreux travaux de recherche ont apporté des preuves irréfutables des avantages de l’intervention auprès de la petite enfance. Par exemple, une étude publiée dans la revue Pediatrics a montré que les enfants qui bénéficiaient de services d’intervention précoce obtenaient des résultats nettement meilleurs en termes de développement cognitif, de compétences linguistiques et de fonctionnement socio-affectif que ceux qui ne bénéficiaient pas de tels services. Cette recherche démontre l’impact positif que l’intervention auprès de la petite enfance peut avoir sur le développement global de l’enfant.

Une autre forme de preuve sociale de la nécessité d’une intervention auprès de la petite enfance réside dans les économies de coûts à long terme associées à ces interventions. La recherche a montré que l’investissement dans les interventions en faveur de la petite enfance peut avoir des retombées économiques substantielles à l’avenir. Une étude menée par le lauréat du prix Nobel James Heckman a montré que chaque dollar investi dans des programmes de qualité pour la petite enfance peut rapporter jusqu’à 7 dollars d’économies à long terme, principalement grâce à la réduction des dépenses consacrées à l’éducation spécialisée, à l’aide sociale et aux systèmes de justice pénale. Ces données mettent en évidence les avantages financiers qu’il y a à donner la priorité aux interventions en faveur de la petite enfance.

Les interventions en faveur de la petite enfance sont soutenues non seulement par des études de recherche, mais aussi par des experts dans ce domaine. D’éminentes organisations telles que l’Académie américaine de pédiatrie, l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF ont toutes souligné l’importance de l’intervention auprès de la petite enfance pour favoriser un développement optimal de l’enfant. Ces soutiens de la part d’institutions respectées prouvent que l’intervention auprès de la petite enfance est une composante essentielle de la protection globale de l’enfance.